Optimiser son business : cas concret

Aujourd’hui, une vidéo un peu différente parce que c’est la vidéo de Noël. Et qui vidéo de Noël dit chapeau de noël. Pas de conseil pratique, juste un retour d’expérience sur un cas concret que nous avons eu cette année avec un de nos plus gros client. Et tu vas probablement t’apercevoir qu’il y a plein de trucs qui peuvent s’appliquer directement à ton propre cas. Allons-y !


Alors pour poser le contexte, c’est une grosse PME avec une activité internationale, qui existe depuis très très très longtemps, mais qui comme tant d’autres, n’a pas su tirer profit de ce que pouvait lui apporter la technologie et cela commençait à devenir très problématique.
Alors tu comprendras bien que pour des raisons de confidentialité, je ne peux pas en dire trop, je peux pas citer de nom, mais bon si tu regardes la vidéo jusqu’au bout tu risques quand même de savoir de qui il s’agit.
Et puis, comme c’est la période de Noël, eh ben écoute la vidéo jusqu’au bout parce qu’il y a des cadeaux. Forcément, c’est Noël !

La société

Alors voilà le tableau : C’est une société qui produit et qui expédie des centaines de milliers d’articles à travers le monde tous les ans. On parle de dizaine de milliers de SKU.
Côté logistique c’est plutôt bien géré, et franchement y avait pas grand chose à faire.
Un des plus gros problèmes c’était la gestion des stocks.

Des stocks trop importants, des problèmes de coût évidemment, mais aussi des mauvais calculs de couverture donc des ruptures d’approvisionnement et des productions arrêtées.

Il y avait aussi un volet social avec beaucoup de personnels très spécialisés mais vieillissants et pas forcément à l’aise avec la technologie. Et donc une forte résistance au changement. Et surtout une chaîne de management très verticale. Le boss veut s’occuper de tout, veut mettre son grain de sel partout. Les demandes clients, le SAV, la Com bien évidemment, la logistique parce que ça, c’est son petit dada, et puis le suivi des productions… Enfin tout et n’importe quoi.
Le problème c’est qu’il n’a pas d’outils de reporting alors il prend ses décisions à l’ancienne comme il l’a toujours fait en se basant sur sa très longue expérience. Mais le problème c’est que quand on ne se base pas sur des données factuelles, eh ben des fois, comme tout le monde, on fait des erreurs. Alors qu’est-ce que l’on a fait pour eux ?

La gestion des stocks

Alors, la problématique initiale du boss par rapport son stock, ce n’était même pas un problème de coup mais un problème de place. Au fil des années, la demande s’est accrue et son espace de stockage s’est réduit. Oui, ça peut paraître bizarre mais c’est une conséquence directe du réchauffement climatique.  Ne ris pas ! Cela va arriver à plus en plus de monde, malheureusement. Alors nous avons regroupé dans un même outil, les ventes faites aux clients, les planifications des productions, les commande faites aux fournisseurs avec les différents délais de livraison, pour éviter toute rupture dans les chaînes de production.

La saisie automatique

Ensuite, on a mis en place un système de code barre pour éviter toutes les saisies manuelles : plus de fiabilité, plus de sécurité, plus de productivité. C’est incroyable le nombre d’endroits où on saisit encore tout manuellement. Pourtant une scannette à code barre ça coûte cinquante euros à peine. Mais on préfère que les gens ils saisissent tout avec leurs petits doigts dans le système. Ou encore mieux, raffinement subtile, ils saisissent tout sur un papier avec un crayon et ensuite, bah ils recopient, dans le système, toujours avec leurs petits doigts. Après tout, on s’amuse comme on peut non ? Mais revenons à nos moutons.

Le suivi de la consommation

On a aussi généré des feuilles de production en plusieurs langues, spécifique à chaque série à produire pour éviter tout problème lors de la production. Là encore, code barres pour s’assurer que les bons produits sont utilités pour chaque production. Couplé au système de reporting, cela permet de suivre les cadences et les surconsommations éventuelles par rapport aux planifications. Pour chaque production, le boss peut suivre le coût de la production, en fonction du coup des matières premières ou des produits semi-finis qui rentrent en jeu. Et puis évidemment les coûts salariaux.  Avec l’automatisation du reporting, le boss a ses tableaux de bords avec tous ses petits indicateurs mis à jour en temps réel. C’est super !

Concrètement, cela a permis de réduire les temps de paramétrages des chaines de production en regroupant des productions similaires. Cela a aussi permis de mettre en place une prime pour les ouvriers respectant les cadences. Et enfin, cela a permis de réduire les problèmes de conformité en évitant d’utiliser des mauvais produits lors de l’assemblage des productions.
On a aussi amélioré le contrôle qualité car la plupart des produits fabriqués par cette entreprise sont soumis à des normes draconiennes dans les différents pays d’exportation. Ta-ta-ta.
Il y avait aussi un volet maintenance du parc volant pour s’assurer que le jour J, tout se passerait bien pour la distribution. Car cela n’a l’air de rien, mais un renne c’est beaucoup d’entretien et les coûts pour l’entreprise peuvent vite exploser si le suivi n’est pas fait en temps et en heure.
Mais le plus difficile, cela a été d’intégrer le chef de la production. Cela faisait des centaines d’années qu’il n’avait pas évolué, qu’il n’avait pas changé ses méthodes de management. C’est important qu’il participe activement à la mise en place du projet. D’abord parce que c’est lui avait la connaissance, et puis ensuite c’est toujours un très bon exemple quand la direction s’implique dans la mise en place des projets. Comme ça l’ensemble des elfes savaient que ce n’était pas une lubie de plus du père Santa.
Et au final, malgré une demande toujours croissante, le Père Noël devrait encore assurer cette année et on n’est pas peu fier de se dire que c’est un peu grâce à nous, un peu grâce à BusinessWidg. On espère cependant que la banquise va quand même s’arrêter de fondre à un moment où à un autre. Pour ça il faudrait que tout le monde participe, parce que sinon, le père-Noël, un jour, il pourra plus rien faire au Pôle Nord.

Bon en attendant de découvrir ce qu’il y a au pied de ton sapin, tu peux te faire deux cadeaux. Le premier c’est tout simple, c’est de t’abonner à cette chaîne et de cliquer sur la petite cloche pour être averti des nouveautés. Et le deuxième c’est d’aller récupérer le livre « Pas de place au hasard » qui va t’aider à faire plein de bons choix tout au long de l’année prochaine. Et au-delà de ce cas concret du Père-Noël, et je sais qu’il y a des esprits chagrins qui vont dire que je romance. Il y a toujours des grognons pour pas croire ce qu’on leur dit. Ce que je raconte dans cette vidéo c’est une compilation de cas réels sur lesquels on est intervenu ces derniers temps. Car oui, la transformation digitale, c’est aussi du concret, et des fois il faut savoir mettre les mains dans le cambouis. En tout cas, toi tu n’as pas besoin de commander au père Noël ton kit de transformation digitale des entreprises, car tu es au bon endroit. Car tu sais bien, la transformation numérique, c’est ici et je peux t’aider.